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Naomi Kutin, "Super-Girl" a dix ans et habite le New Jerzey. Elle vient de battre le record mondial en halterophilie dans sa categorie - tout en ne faisant pas de competition le shabbat. Elle se presente au competitions en pantalon, a cote d'hommes tatoues et muscles : "on ne voit pas ca a la synagogue". Les parents l'encourage, meme a la yeshiva elle a des supporters.
 
 
Naomi etudie a la yeshiva "Noam" dans le New Jerzey, elle a dix ans, mais elle est deja une celebrite locale et une championne dans un sport ou on se presente en pantalon, et non pas en jupe. Naomi Kutin, "Super-Girl" agee de dix ans, peut soulever plus de deux fois son poids - et elle est championne du monde d'halterophilie dans sa categorie.
 
En janvier, Naomi, fille d'une famille ultra-orthodoxe, a battu le record du monde de lever de poids dans sa categorie, moins de 44 kg. Elle a remporte une competition au Texas en levant 97,5 kg, et la semaine derniere elle a battu deux records supplementaires. "C'est un peu bizarre d'etre plus forte qu'un adulte", a t-elle declare au journal juif "Forward".
 
 
Naomi a commence les competitions de lever de poids il y a deux ans, apres s'etre entrainer au karate avec des garcons. Quand Naomi avait 8 ans, son pere l'a envoye a sa premiere competition, en Pennsylvanie. Deja a l'epoque elle avait battu le record de l'etat. Naomi s'entraine dans le sous-sol de sa maison, avec ses parents qui l'encouragent sans arret. "Tu peux le faire 'Super-Girl'. N'ait pas peur", lui dit sa mere Neshama Kutin quand sa fille peine un peu.
 
Les Kutin sont une famille ultra-orthodoxe moderne - le pere, Ed, est devenu religieux quand il etait deja adulte, la mere, Natasha, est nee chretienne et s'est convertie. Ils evitent les competitions et les entrainements le shabbat. Le probleme principal est comment arriver au competitions, mais meme si il y a des competitions ou il est possible d'arriver a pieds, d'autres problemes d'halakha se posent.
 

La majorite des competitions pour femmes et adolescents se deroulent le shabbat, et pour les hommes c'est le dimanche. Parce que les Kutin font le shabbat, Naomi doit se presenter aux competitions du dimanche, a cote d'hommes durs, muscles et tatoues. "C'est un spectacle inhabituel pour nous", raconte la mere, "c'est quelque chose que l'on ne voit pas a la synagogue".
 
A la yeshiva "Noam", Naomi porte comme toutes les autres filles une jupe longue qui cache ses genoux. Quand elle leve les halteres sa tenue est tout autre. Sa mere raconte que ses professeurs encouragent son hobby, et meme sa tenue ne leur fait pas peur. "Il y a chez nous beaucoup de filles qui portent le pantalon en dehors de l'ecole, ou des tee-shirts sans manches. Quand elle arrivent ici elle s'habillent comme il faut", declare Linda Stock, adjointe de la directrice de l'ecole.
 
Traduit de l'hebreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli
Tag(s) : #Actu
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