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MASHAV : le Centre de Coopération Internationale du Ministère Israélien des Affaires Etrangères.

Ces dernières années, les pays concernés par le développement sont témoins de mutations fondamentales. Les solutions aux problèmes posés par la pauvreté, la sécurité alimentaire, le développement durable, l'essor communautaire et l'assistance aux collectivités s'inscrivent désormais en tête des efforts investis par ces pays et par la communauté internationale.

Le Centre de coopération internationale de MASHAV n'a pas attendu le début du XXIe siècle pour focaliser ses interventions sur ces registres, puisque depuis plusieurs dizaines d'années c'est précisément dans ces domaines qu'il n'a cessé d'agir. Depuis les premières années qui suivirent son établissement, MASHAV s'est consacré au développement "de la base au sommet", a travaillé sur le terrain et au sein des communautés pour améliorer la situation économique des pays en développement, pour fournir des traitements médicaux de base et promouvoir la sécurité alimentaire des populations. Les principes directeurs de MASHAV ont été inspirés par la propre expérience d'Israël en matière de développement. Établi dix ans après l'indépendance de l'État, MASHAV avait pour mission de partager avec les pays émergents de la fin des années cinquante ses connaissances en matière de développement rapide, ainsi que les méthodes, les technologies et les stratégies qui ont joué un rôle majeur dans le développement de l'État d'Israël.

Depuis 1958, MASHAV acronyme hébraïque du Centre de la coopération internationale du ministère israélien des Affaires étrangères s'est engagé à partager avec tous les pays du monde qui le désirent le savoir et l'expérience acquis par les experts israéliens. De taille fort modeste à ses débuts, MASHAV assure à l'heure actuelle la formation de 10 000 stagiaires par an, en Israël ou à l'étranger. MASHAV est désormais impliqué dans le transfert des connaissances israéliennes en matière de promotion sociale, de méthodes éducatives et de technologies à des pays du monde entier.

Les cours proposés par MASHAV, sont destinés à former des vulgarisateurs et des directeurs de programme, de même que des diplômés d'université et du personnel hautement qualifié. Ces cours sont dispensés en cinq langues et dans cinq disciplines principales : Agriculture et sciences connexes ; Éducation et développement social ; Développement social et économique ; Médecine et santé publique ; Développement urbain et rural. Une attention particulière est donnée aux méthodes de vulgarisation grâce auxquelles les participants propageront les compétences qu'ils auront acquises. Les stagiaires venus suivre leur cours en Israël sous l'égide de MASHAV bénéficient d'une allocation d'étude qui, dans certains cas, couvre les frais de déplacement.
Une grande partie des programmes de MASHAV est menée conjointement avec des instances de l'Organisation des Nations unies, ainsi qu'avec l'USAID (Agence américaine pour le développement international), avec la Banque interaméricaine de développement, et la liste n'est pas exhaustive
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MASHAV : LA COOPERATION ISRAELIENNE EN AFRIQUE 
Israël accorde une place essentielle à l’aide aux pays en développement. Le MASHAV est le Centre de Coopération Internationale du Ministère des Affaires Etrangères israélien. Depuis 50 ans, le MASHAV est intervenu dans 108 pays en voie de développement dans les domaines de l’agronomie, la santé, l’éducation et l’informatisation. La MASHAV respecte toujours les besoins des pays bénéficiaires. Il a initié des milliers de participants à la productivité et à la diversité agricoles, à la purification de l’eau, à la prévention de la désertification, à l’insertion des femmes, à l’initiative commerciale, au micro crédit ... 81 missions médicales humanitaires ont eu lieu en 2007. La Commission des Affaires Economiques des Nations Unies a approuvé en décembre 2007 une résolution israélienne qui, dans l’esprit du MASHAV, appelle les pays développés à mettre leur savoir-faire en matière de technologie agricole à la disposition des pays en voie de développement.

Depuis son indépendance en 1948, Israël s’est montré désireux de partager avec les nations le savoir-faire acquis lors de sa propre expérience de développement. Cette volonté a conduit à la création en 1958, au sein du ministère des Affaires étrangères, de MASHAV, le Centre de coopération internationale - responsable de la planification et de la mise en oeuvre du programme de coopération internationale d’Israël En coopération avec d’autres ministères, des institutions universitaires et professionnelles ainsi que des centres de recherche à travers Israël, MASHAV travaille en partenariat avec des pays en voie de développementet ceux dont les économies sont en transition afin de relever les défis qui se posent à eux, notamment la lutte contre la pauvreté, l’infrastructure sanitaire, la sécurité alimentaire, l’éducation des tout-petits, le combat contre la désertification, l’égalité des sexes, la création de petites et moyennes entreprises et le développement rural intégré.

Depuis ses débuts, près de 200.000 hommes et femmes ont participé aux stages de formation professionnelle dispensés par MASHAV en Israël et à l’étranger, et plus de 10.000 experts israéliens ont été envoyés pour des périodes plus ou moins longues pour travailler de concert avec leurs homologues locaux dans les pays partenaires.
MASHAV coopère actuellement avec quelque 140 pays en développement. Certaines de ses activités sont menées en coopération avec des pays donateurs, notamment les Etats-Unis et les Pays-Bas, ainsi qu’avec des agences d’assistance internationales comme la FAO, le PNUD, l’OMS et la Banque mondiale. Ces 20 dernières années, MASHAV a permis de dispenser 56 formations médicales pour quelque 1200 médecins venus de 100 pays différents et de tous les continents.

Comment fonctionne cette coopération ? Le ministère des Affaires étrangères d’Israël, via MASHAV, contacte un centre de formation médicale avec une requête pour former des personnes dans un domaine particulier. Actuellement, la demande concerne la mortalité infantile dans les pays en développement. La faculté de médecine de l’Université de Tel-Aviv, par exemple, a donc proposé une formation de 2,5 mois dans ce domaine.
Une autre formation concerne la médecine d’urgence et de catastrophe. MASHAV coopère dans ce cas avec L'O.M.S (l'Organisation Mondiale de la Santé).

 

 

 

UNE EXPERIENCE IVOIRIENNE.
Louoba Jonas NAKY est un personnage surprenant. Cet Ivoirien, facturier à la SODECI (Société de Distribution d’Eau de Côte d’Ivoire), s’occupe aussi d’enfants au niveau de son Eglise. Enfant, il lit la Bible que lui offre sa mère pour ses 7 ans, et découvre qu’il existe dans ce drôle de livre un personnage qui porte son nom : l’Ivoirien Jonas s’identifie alors au prophète de la Bible.

En 2002, il fait un voyage de pèlerinage en Israël. A l’ambassade d’Israël en Côte d’Ivoire, il découvre MASHAV, le Centre de Coopération Internationale d’Israël. Trois ans plus tard, il effectue un stage au CINADCO (Center for International Agricultural Development Cooperation) à Shefayim, au nord de Tel-Aviv, sur le thème « Entreprenariat agricole, genre et développement durable » (15 février au 10 mars 2005).
C’est que Jonas est aussi membre d’une ONG ivoirienne qui a pour objectif la production et la vente de manioc. « J’ai acquis beaucoup de connaissances dans le domaine de l’entreprenariat, les techniques de culture, de ventes ; j’ai, à la fin de mon stage, élaboré 2 projets, l’un agricole (production, transformation et vente du manioc) et l’autre culturel, pour le rapprochement judéo-chrétien.

Au sujet du projet agricole, Jonas déclare : « Nous avons pu transmettre ce que nous avons acquis en Israël aux quelques membres de l’ONG. Cela nous a permis d’avoir une récolte appréciable et moi-même, ayant une plantation dans mon village, j’ai utilisé les techniques apprises…Quant au projet agricole, j’avoue que nous avons quelques difficultés à obtenir les moyens de le réaliser. Ce n’est pas facile d’obtenir des prêts de l’Etat et nous espérons qu’avec les revenus que nous aurons acquis de nos activités, nous le réaliserons. »
Au sujet du projet culturel, Jonas a mis sur pied cette année une association, « J’aime Israël ». « Ayant compris que c’est parce que l’on ne connaît véritablement pas ou connaît mal Israël qu’on ne l’apprécie pas à sa juste valeur, j’ai décidé de le faire connaître d’une autre manière, mais comment et quoi faire exactement ? » nous dit Jonas. « J’aime Israël » a pour objectif de promouvoir les relations judéo-chrétiennes et israélo-ivoiriennes, et notamment renforcer et améliorer les relations de coopération avec l’Etat d’Israël par le suivi et la mise en œuvre des projets élaborés au cours des stages MASHAV.

 

 

 

Enfin, Jonas est membre du club Shalom Côte d’Ivoire qui existe depuis avril 1996. Shalom Côte d’Ivoire réunit tous les anciens stagiaires Mashav (formés en Israël ou en Côte d’Ivoire). Il est dirigé par le Dr Sylvie Coulibaly et a pour objectif de partager son savoir faire partout où le besoin se fait sentir, avec la participation effective de la communauté concernée, animation des séances de formation… il a à son actif plusieurs réalisations dont la construction de fumoirs de poissons au profit de groupements de femmes.

 

(sources : Ambassade d'Israël et fjn123 – fraternité judéo noire)

 

http://france-israel-amities-echanges.over-blog.com/article-21089831.html

Tag(s) : #Actu
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