Des dizaines de jeunes, dont les parents ont quitte Israel, ont abandonne leur vie confortable aux Etats-Unis, se sont installes au kibbutz Nir Itzhak qui est proche de la bande de Gaza et ont cree un groupe qui a adopte le nom de "Tsouk Eitan". La majorite d'entre-eux s'etaient engages dans des unites combattantes de Tsahal. "Notre but est de faire revenir nos parents ici".
Les membres du groupe "Eitan"
"Je crois que j'ai trouve ma nouvelle maison" : Meital Stelling (17 ans), fille d'israeliens qui ont quitte Israel, est nee et a grandi a Los Angeles. Meital et 30 autres jeunes americains, qui ont grandi comme cela pour differentes raisons familiales, ont decide de quitter le confortable sol americain pendant l'operation "Tsouk Eitan", et de creer un noyau dur avant de s'engager en Israel. Les salves de roquettes tirees de Gaza vers les localites de la ceinture de Gaza ont amene ces jeunes a decider : "c'est la-bas que nous voulons vivre".
L'operation militaire qui a dure 50 jours a ralenti leur programme et leurs decisions. Au debut les jeunes sont au kibbutz Yehiam, dans le nord du pays, mais apres avoir recu les informations sur ce qu'il se passait a la frontiere avec Gaza ils ont change de direction pour venir dans le sud. Les jeunes ont appele leurs parents restes en Amerique et les ont informes qu'ils descendaient dans le sud pour s'installer dans le kibbutz Nir Itzhak. Les membres du kibbutz se sont faits une joie d'accueillir ces invites qui sont tombes amoureux de l'endroit et ont nomme leur groupe "Eitan", en rappel du nom de l'operation en cours dans la bande de Gaza.
Les parents, qui ont quitte Israel pour essayer de trouver leur chance de l'autre cote de l'ocean, n'ont pas vraiment aime le fait que leurs enfants aient decide de se rendre dans la ceinture de Gaza pendant les combats, et ont meme essaye de les persuader de repartir. Certains de ces enfants sont partis de temps en temps du kibbutz pour voyager dans le nord, mais pour tous, il etait clair que Nir Itzhak etait leur nouvelle maison. Avec la cessation des combats, les enfants de ces israeliens partis pour les Etats-Unis se sont mis a s'organiser pour mettre en oeuvre le but principal pour lequel ils etaient venus ici : s'enroler dans Tsahal. Des la premiere semaine, les garcons ont endosse l'uniforme et une partie d'entre-eux se sont enroles dans des unites combattantes, ainsi que certaines filles.
Meital Stelling se voit deja en kibbutznikite dans tous les domaines et de son point de vue, elle a trouve son futur foyer. Pour l'heure, elle reve d'etre formatrice dans les blindes. "C'est un grand kiff d'etre dans le kibbutz, c'est un mode de vie que je ne connaissais pas", raconte-t-elle, "en fait toute ma famille vit en Israel a part mes parents, je me vois vivre ici pour toujours, qu'a D.ieu ne plaise que mes parents decident de revenir ici un jour ou l'autre".
Meital a encore dit : "pour l'instant je me prepare pour l'armee, et apres je pense m'integrer ici pour etudier. C'est vrai qu'on est proche de la bande de Gaza, mais c'est vrai aussi qu'on ne sent pas la peur. Nous connaisssons les dangers mais pour l'instant c'est calme et kiffant et ca c'est le plus important".
Comme Meital Stelling, Barak Diamond (19 ans) est ne a Los Angeles. Sa soeur jumelle est deja dans les rangs de Tsahal depuis un an mais dans un autre cadre, et lui, il pense rejoindre les combattants Givati. Ses parents se sont maries apres avoir fait leur service militaire ensemble dans le Nahal, mais ils ont par la suite decide de quitter Israel. Meme s'il est ne aux Etats-Unis, Barak espere qu'en tant que membre du groupe "Eitan" il reussira a persuader ses parents de revenir en Eretz. "J'espere qu'ils suivront mes traces, comme nous avons suivi les leurs. Maintenant c'est leur tour de nous suivre".
Meme les autres membres du groupe ont declare : "notre but est de vivre en Israel et de faire en sorte que nos parents viennent ici". Les membres du groupe se sont dernierement promenes a Jerusalem, a Ein Gedi, a Mitzpe Ramon et sont accompagnes par les gens du mouvement kibbutznik et le coordinateur du groupe "Tsabar" du mouvement, Ofer Rimon.
Traduit de l'hebreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli.