La société biomédicale israélienne Beta-O2 Technologies a développé une technologie qui pourrait considérablement faciliter la vie des patients diabétiques.
Il s’agit d’un pancréas bio-artificiel implantable : le ßO2. Il a été conçu comme un traitement pour les patients insulino-dépendants, soit les diabétiques de type I et ceux d’un sous-groupe de type II. Ces deux catégories regroupent près de 30 millions de personnes dans le monde.
De type I ou II, le diabète traduit une élévation anormale du taux de glucose dans le sang. Cette anomalie est due à l’incapacité de l’organisme de métaboliser correctement le glucose, nécessitant de l’insuline (naturellement insuffisante ou mal utilisée) pour le transport du glucose dans les cellules.
Le traitement actuel de ce type de diabète est lourd, désagréable, sans être optimal. Le dispositif ßO2 est implanté sous la peau lors d’une opération rapide et peu invasive. L’appareil réunit des îlots de Langerhans – contenant eux-mêmes des cellules produisant de l’insuline – qui sont oxygénés et nourris de façon continue grâce à la technologie exclusive de Beta-O2. Ces îlots de Langerhans sécrètent le taux d’insuline nécessaire au maintien d’une glycémie normale dans le corps du patient, tandis que les cellules sont protégées contre le système immunitaire par des membranes couvrant le dispositif.
"Ajout personnel pour mieux comprendre cet article : le diabete de type I est une maladie auto-immune, c'est-a-dire qu'a un moment de la vie du malade le corps a interprete de maniere erronnee la presence des ilots de Langherans (presents dans le pancreas), et pour une raison encore indeterminee le corps a decide de detruire ces ilots, comme il detruit tout corps qui lui est etranger. Dans le cas du diabete de type I, insulino-dependant, les cellules beta des ilots de Langerhans sont quasiment totalement detruites et ne fabriquent plus d'insuline, qui est une hormone necessaire a l'utilisation du sucre par le corps. Le patient souffrant de diabete de type I doit donc se faire plusieurs fois par jour des injections d'insuline, insuline envoyee en une dose unique et censee correspondre aux besoins du corps par rapport a la nourriture absorbee. Malheureusement ce dosage est approximatif et ne prend pas en compte certains parametres comme l'activite physique qui augmente le besoin en sucre, sucre qui sous differentes formes correspond a l'energie du corps. L'insuline a pour but d'extraire le trop plein de sucre dans le sang et de le stocker dans le corps grace a un processus complexe, que je ne detaillerais pas ici. Le danger des injections d'insuline est donc son approximation, en une fois (meme si ces injections seront repetees a chaque repas), et son cote irreversible (l'antidote de l'insuline etant bien sur le sucre). Alors que le corps secrete son insuline en fonction des besoins et gere tout seul son equilibre glycemique, le diabetique doit penser a doser sa nourriture en fonction de ses injections, et vice et versa, mais il doit aussi controler sa glycemie avec un appareil special, qui necessite une goutte de sang pour effectuer l'analyse de la glycemie, et ce plusieurs fois par jour afin notamment d'evaluer si son traitement est adapte a son alimentation, et si son diabete est donc equilibre, mais aussi et surtout afin de verifier qu'il n'est pas en danger d'hypoglycemie. Comme on le voit, le traitement du diabete de type I est assez contraignant et lourd, d'ou l'interet de cette invention israelienne, le dispositif ßO2".*
Cette nouvelle technologie permettra aux patients diabétiques insulino-dépendants de pouvoir vivre avec un taux de glucose correct, sans contrôle glycémique intensif ni injections d’insuline.
Le diabète est une maladie grave qui, sans traitement approprié, peut être à l’origine de maladies cardiaques, de la cécité, de l’insuffisance rénale, voire d’amputations.
Les scientifiques ont longtemps essayé de recréer le processus naturel de production d’insuline, envisageant la transplantation d’îlots comme un remède au diabète. Mais à ce jour, les défis complexes de l’oxygénation continue et le rejet immunitaire de l’organe transplanté n’ont pas été relevés. Beta-O2 a, en quelque sorte, contourné ces problèmes avec le ßO2.
Beta-O2 est actuellement engagé dans des études précliniques et devrait entamer les essais cliniques dans un avenir proche. La société a déjà réussi à ajuster la glycémie des rats diabétiques à un taux de glucose normal, après implantation sous-cutanée de l’appareil.
Article repris et completer par mes soins a partir de celui de l'excellent SiliconWadi.
*Note redigee par David Goldstein pour Haabir-haisraeli.